C’était au temps où la Belgique n’existait pas encore. Et rien ne semblait, hormis les qualités intellectuelles et la vive curiosité pour les spéculations politico-sociales, prédisposer Louis de Potter, ce fils de famille né dans un milieu aristocratique, à jouer un rôle-clé dans la naissance du futur Etat belge.
Mais par ses lettres, pamphlets et pétitions amplement diffusés par la presse, il enflamme les esprits. Il est jugé, emprisonné et banni pour l’embrasement populaire qu’il cause.
Tribun audacieux, porte-drapeau du peuple, il sera en 1830 acclamé par la foule des nouveaux Belges. Porté sur les épaules jusqu’à l’Hôtel de ville de Bruxelles, il prononcera le vibrant discours de l’indépendance de la Belgique.
Catalyseur d’une forme de « Comité révolutionnaire », il deviendra doyen du Gouvernement provisoire, au titre de « président du Comité central », puis doyen du Congrès national.
Pourtant, il quittera le pouvoir…
Chose rare à notre époque de convictions flottantes pour tout, sauf pour la conquête de la fortune. Il a ordonné sa vie d’après les notions qu ‘il s’était faites du vrai, du juste et du bien. Jamais le penseur ne fût inférieur à l’homme public.
(Emile de Laveleye, 1822-1892)
Un homme libre, qui a su et voulu rester libre, n ‘être guidé que par sa sincérité indéniable, ce qui explique qu’en Belgique il sera toujours, en dépit d’une énorme mais très éphémère popularité, à contre-courant de « l’air du temps ». Ce fut sans doute, là, son honneur… (Extrait de la postface de Francis Balace)
Les auteurs
René Dalemans, licencié agrégé en Philosophie et Lettres, Histoire de l’art et Archéologie, maître de stages d’agrégation à l’Université Libre de Bruxelles, directeur honoraire de l’Académie des Arts de Woluwé-Saint-Pierre, auteur de nombreux ouvrages et conférences d’art et d’histoire, notamment celle de Léopold Ier.
Nicolas de Potter, issu de Bruges, père de six enfants avec Carine t’Kint de Roodenbeke, fut conseiller aux gouvernements du Québec et d’Eurorégions franco-belge et franco-britannique. Il développa les contacts pour plusieurs médias européens et, à présent, crée une Société coopérative dans 27 pays de l’Union européenne.
Francis Balace, docteur en Philosophie et Lettres, professeur honoraire de l’Université de Liège, est un des spécialistes renommés de l’histoire de la monarchie belge, des guerres et divers autres sujets historiques et philosophiques. Il est l’époux de Catherine Lanneau, titulaire de la chaire d’Histoire européenne de l’Université de Liège.
Prix : 17,00 €


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