Née le 17 mars 2002 à Papeete, en Polynésie française, Hinaupoko Céline Deveze porte en elle l’héritage d’une union fusionnelle entre la culture marquisienne et les racines métropolitaines. Sa mère, aide-soignante originaire de l’île d’Ua Pou dans l’archipel des Marquises, lui a transmis son prénom polynésien signifiant « la grande déesse » – un hommage à la spiritualité et à la force féminine des îles. Son père, psychiatre venu du sud de la France, lui a offert le prénom Céline, symbole d’une intégration harmonieuse. Comme elle l’explique elle-même, « C’est courant en Polynésie d’avoir un prénom français et un polynésien. Par fierté et reconnaissance de nos racines, on utilise le polynésien à Tahiti ».

Enfance bercée par les contrastes : Hinaupoko a passé les 15 premières années de sa vie en métropole, où le chant des cigales l’a accompagnée, avant de revenir il y a plus de deux ans en Polynésie pour renouer avec ses origines. Ce retour aux sources n’était pas anodin ; il s’inscrivait dans une quête d’identité profonde, influencée par son environnement familial et ses études. Diplômée en psychologie – un choix dicté par la passion pour l’humain et les fragilités mentales, elle a également touché au droit, forgeant un profil polyvalent alliant empathie et rigueur.

Parcours professionnel et mannequinat, De l’ombre à la lumière

Avant de briller sous les projecteurs de Miss France, Hinaupoko Deveze a tracé un chemin varié, mêlant études, travail et passions artistiques. Titulaire d’un diplôme en psychologie, elle s’est naturellement tournée vers des métiers aidants, mais son charisme l’a aussi menée vers le mannequinat. Mesurant 1,82 m, elle a défilé pour diverses marques et a même fait une apparition remarquée en tant que figurante dans un clip de rap des artistes Doudou, Koba LaD et Naps. « C’était une expérience sympa, les gens en ont fait un buzz, je n’ai pas trop compris pourquoi », minimise-t-elle face à la petite polémique soulevée par le passé judiciaire de Koba LaD. Pour elle, ce n’était qu’une aventure ponctuelle, loin de définir son identité.

Son engagement professionnel s’étend au secteur touristique, où elle organise des voyages écoresponsables. Imaginez : des circuits vers les Marquises qui mettent en valeur la flore endémique, les randonnées dans les vallées verdoyantes et les échanges avec les communautés locales. Hinaupoko y voit une mission : préserver la beauté intacte de la Polynésie tout en générant des revenus durables pour les îles. Parlant couramment français et anglais (avec de bonnes bases), elle excelle dans la coordination internationale, un atout précieux pour son nouveau rôle de Miss France.

Le mannequinat, quant à lui, a été une découverte pendant ses années d’études. À l’université, entre cours de droit et de psycho, elle posait pour des shootings, apprenant à dompter les objectifs et à gagner en assurance. Ce n’est pas un hasard si elle a été élue Miss Tahiti 2025 en juin dernier : son élégance naturelle et sa présence scénique ont séduit jury et public lors de la compétition locale à Papeete. « Je suis le fruit d’une histoire d’amour entre la Polynésie et le sud de la France. Mon enfance a été bercée autant par les cigales que par le ukulélé », déclarait-elle lors de la soirée, captivant l’assemblée par sa poésie personnelle.

L’élection Miss France 2026, Un triomphe sous les projecteurs d’Amiens

Le 6 décembre 2025, le Zénith d’Amiens vibre d’excitation. Trente candidates, toutes plus rayonnantes les unes que les autres, défilent en robes de soirée et costumes de bain. Parmi elles, Hinaupoko Deveze, Miss Tahiti, favorite du public dès les premiers sondages. Le vote hybride – 50 % jury, 50 % téléspectateurs – couronne son authenticité. « J’ai du mal à réaliser ce qu’il se passe. Je n’ai même pas d’émotions, tellement je suis sous le choc. Je suis très honorée et remercie tous ceux qui ont croisé mon chemin », lance-t-elle, la couronne fraîchement posée sur sa tête.

Généalogie

1) – Hinaupoko Céline Devèze, née le 17 mars 2002 à Papeete (Polynésie française)

2) – Olivier Devèze, médecin psychiatre

3) – Léa Hinaupoko Hatuuku, aide-soignante

Grands-parents de Hinaupoko Céline Devèze

4) – Michel Henri Devèze, né le 23 novembre 1924 à Marseille (13), décédé le 2 mai 2012 à Aix-en-Provence (13), médecin.

5) – Uguette Ida Grégoire, née le 15 novembre 1924 à Merindol  (84), décédée le 30 décembre 2022 Aix-en-Provence (13).

6) – Alfred Mamau Hatuuku né le 28 septembre 1940 à  Ua-Pou (Polynésie française), décédé le 20 février 2024 à  Ua-Pou (Polynésie française),

7) –  Françoise Maire Kohumoetini

Arrière-Grands-parents de Hinaupoko Céline Devèze

8) – René Jean Louis Devèze, né le 14 mars 1893 à Valence (26), décédé le 1er avril 1961 à Paris  (75) 4e arrondissement, sous-économe au grand Lycée de Marseille.

Marié le 21 janvier 1919 à Valence (26)

9) –  Juliette Joséphine Prachazal, née le 3 janvier 1897 à  Privas (07), décédée le 20 mars 1972 à  Vagnas (07)

10) –  Jean-Baptiste Grégoire, né le 12 novembre 1895 à Puget (84), décédé le 30 janvier 1988 à  Nice (06), boucher et cultivateur.

Marié le 22 avril 1920 à Mérindol (84)

11) –  Florence Mélina Devaux, née le 22 novembre 1898 à  Mérindol (84)

12) – Antoine Teikitutuhatu Hatuuku

13) – Eugénie Hinaupoko Mamau

14) – Hiamoekuha  Huata Renato Hutamoekuha Huta Kohumoetini, né le 16 octobre 1911 à  Ua-Pou (Polynésie française), décédé le 4 mars 1990 à  Ua-Pou (Polynésie française).

Marié le 19 janvier 1932 à  Ua-Pou (Polynésie française)

15) – Isabelle Puhutu Tetapu Teikiumapaa Taata Tata, née le 16 janvier 1916 à  Ua-Pou (Polynésie française), décédée le 8 août 2001 à Papeete (Polynésie française)

La suite dans le prochain numéro de Généalogie Magazine

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